Maxime, fou pour le Christ et thaumaturge à Moscou
Saint Maxime vécut à Moscou au début du 15è siècle, à l’époque difficile de la domination Tatare, où le peuple russe était écrasé par les cruautés des occupants, la pauvreté, la faim et les épidémies.
Le Saint allait par les places et les rues de la ville presque nu, en toutes saisons, et il enseignait la patience et le renoncement à toute chose terrestre pour l’amour du Christ. Il ne craignait pas de condamner publiquement les riches qui édifiaient leur fortune sur le malheur du peuple.
Il mourut en 1433. En 1547, ses reliques furent retrouvées incorrompues et accomplirent un grand nombre de miracles. Il est encore vénéré avec une ferveur particulière par le peuple de Moscou.
Troparion t.5
Par ta patience et la nudité de ton corps * tu dépouillas le perfide ennemi * et fis échec à ses inconvenantes menées; * souffrant en été l'ardeur du soleil * et la disette en hiver, * tu ne fis cas ni de la chaleur ni du gel, * couvert que tu étais par l'aide de Dieu; * et nous qui célébrons ta mémoire avec foi * et de tout cœur accourons vers la châsse de tes reliques sacrées, * très-sage Maxime, prie le Christ * de nous épargner tout malheur et de nous prendre en pitié.
Kondakion t.2
Désirant les célestes beautés, * tu as compté pour néant * les terrestres voluptés et les corporels vêtements * et tu as aimé les privations plus que les vanités d'ici-bas; * ayant mené la vie des Anges, pour finir * tu les as rejoints dans le ciel; * sans cesse, bienheureux Maxime, avec eux * intercède auprès du Christ en faveur de nous tous.
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