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1 decembre
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Eloi, évêque de Noyon-Tournai

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Eloi, évêque de Noyon-Tournai

 

 

Né dans une vieille famille des environs de Limoges en Limousin, en 588, saint Eloi montra dès son jeune âge un grand talent dans l’art de l’orfèvrerie et de la frappe des monnaies. Il entra au service du trésorier royal à Paris et fut chargé par le roi Clotaire II, qui avait entendu vanter son habileté et son abondante vertu, de réaliser un trône d’or incrusté de pierres précieuses.

Quand Eloi présenta l’ouvrage achevé, le souverain s’extasia devant sa perfection. Mais quelle ne fut pas sa stupéfaction, lorsque le jeune artisan lui présenta un second trône, aussi splendide que le premier, en disant qu’il l’avait fait pour ne pas perdre l’or qui lui restait. Le roi le nomma sur-le-champ grand argentier du royaume et intendant des monnaies, en le gardant près de lui pour avoir fréquemment recours à ses sages et prudents avis.

Comblé d’honneurs et de richesses, Eloi abandonna peu à peu tout ce qui lui était superflu, revêtit le cilice et consacra toutes ses ressources à secourir les pauvres et à racheter les prisonniers Romains, Gaulois, Bretons, Maures et Saxons, que l’on vendait en esclaves sur les marchés. Beaucoup d’entre eux devenaient alors chrétiens, rentraient dans des monastères ou restaient auprès du saint comme ses auxiliaires dévoués.

La miséricorde d’Eloi devint si fameuse que lorsqu’on demandait où se trouvait l’atelier du grand argentier, on s’entendait répondre : « Arrêtez-vous à la maison où vous verrez une foule de mendiants, c’est la demeure du seigneur Eloi ! ». Il lavait les pieds des pauvres, les servait à table et ne mangeait lui-même que leurs restes. Et quand il n’avait plus d’argent, il donnait ses meubles, ses souliers et jusqu’à sa ceinture.

A la mort de Clotaire (629), son successeur Dagobert fit d’Eloi son conseiller intime et son ami. Le vertueux ministre s’efforçait avec patience de corriger les mœurs du souverain et de lui inculquer un mode de vie évangélique. Grâce aux dons du roi, il fonda un monastère à Solignac (sud de Limoges) et un couvent de moniales à Paris. « Ce sont les échelles, par où nous pourrons l’un et l’autre monter au royaume du Ciel », disait le Saint.

Il fit également doter de nombreuses églises et surtout consacra ses meilleurs travaux d’orfèvrerie à l’ornementation des tombeaux des Saints (saint Denis et sainte Geneviève à Paris, saint Martin à Tours, etc.), et favorisa le développement des pèlerinages. Dans le domaine politique, il rétablit la bonne entente entre les royaumes de France et de Bretagne, fut souvent envoyé en mission diplomatique, et inspira une réforme du droit franc pour une plus grande justice.

A la mort de Dagobert (639), les deux ministres, saint Eloi et son ami et biographe saint Ouen (cf. 24 août), se consacrèrent définitivement à Dieu, le premier en devenant évêque de Noyon-Tournai (Flandre) et le second de Rouen. Dans son diocèse encore largement païen, Eloi travailla sans relâche à la conversion des tribus qui avaient établi leur séjour dans les bois et les marais, jusqu’à la mer du Nord. Les conversions furent peu nombreuses, mais l’évêque prêchait néanmoins, souvent au péril de sa vie, la Bonne Nouvelle de la paix et de l’amour.

Ayant reçu de Dieu l’annonce de sa mort prochaine, saint Eloi réunit ses disciples pour un dernier enseignement et remit son âme au Seigneur dans la joie de partir vers les demeures éternelles, le 1er décembre 660. Un an plus tard, lorsqu’on ouvrit son tombeau, on découvrit son corps incorrompu, ses cheveux et sa barbe avaient même poussés, et une agréable odeur s’en exhalait pour la joie des fidèles et la confirmation de leur espérance en la vie éternelle.

Miracles de saint Eloi : En 994, Limoges et le Limousin furent décimés par le terrible ‘‘Mal des Ardents’’ (*). On décida d’appeler les saints locaux à la rescousse. Une immense procession fut organisée où l’on porta les reliques de saint Eloi et de saint Martial (cf. 30 juin). La chronique du temps assure que le ‘‘Mal des Ardents’’ recula et que désormais, en signe de gratitude, les Limousins présentent leurs saints protecteurs à la vénération des fidèles. Saint Eloi est ainsi à l’origine des ‘‘ostentations de Limousin’’, régulièrement organisées depuis. Celles de 1244 furent suivies par le roi saint Louis en personne.

 

* Empoisonnement à l’ergot de seigle, un champignon.

 

 

Troparion t.2

 

Après avoir travaillé l’or de tes mains, * tu ne recherchas plus que l’or de la vie divine, * et lorsque tu quittas la cour du roi, * tu parcourus notre pays pour défendre la Foi. * C’est pourquoi, vénérable pontife Eloi, * nous te supplions de prier pour nous.

 

 

 

 
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