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27 novembre
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Diodore (Damien)

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Diodore (Damien) de la Montagne Saint-Georges,
abbé du monastère de Solovski

 

 

Saint Diodore naquit à la fin du 16è siècle dans la région du fleuve Onega, au nord de la Russie. A l’âge de 15 ans, il quitta la maison paternelle pour une visite au célèbre monastère de Solovski, et il demanda à y entrer.

Pendant trois ans, il montra un tel zèle dans toutes les tâches qu’on lui confiait, et une telle perfection dans les saintes vertus, que l’higoumène accepta de le revêtir du saint habit angélique(*) et le confia à la direction spirituelle d’un saint homme, Joseph. Celui-ci était un grand admirateur des exploits des anciens anachorètes. Il donna au jeune homme l’amour de la vie solitaire et lui fit connaître certains ermites qui vivaient alors dans les forêts autour du monastère, dans des conditions exceptionnellement difficiles, à cause de l’âpreté du climat boréal.

Diodore (Damien) prit l’habitude d’aller les visiter pour leur apporter quelques vivres et s’entretenir avec eux. Il finit même par passer presque tout son temps dans la forêt et par entraîner d’autres moines vers la vie érémitique. Le reste de la communauté s’en plaignit à l’higoumène et fit revenir Damien et ses compagnons de force dans le monastère.

Le saint fut enfermé pendant cinq mois et demi dans l’infirmerie en punition. A l’issue de cette détention, il quitta le monastère en secret et s’embarqua sur l’Onega, à la recherche d’un lieu convenable. Il installa une cellule sur les rives du lac Kéno, mais en fut bientôt chassé par les paysans de la région, qui le rouèrent de coups. De là, il se rendit près du lac (montagne) Saint-Georges et y construisit une cellule dans un endroit si sauvage, qu’il put y rester pendant sept années dans une absolue solitude. Il fut ensuite rejoint par un autre amant du désert, Prochore, et ils continuèrent ensemble leurs combats, jusqu’à ce qu’à la suite d’une vision, ils entreprennent la fondation d’un vaste monastère.

Saint Diodore obtint sans peine des dons de la mère du Tsar, devenue moniale sous le nom de Marthe († 1645), du souverain lui-même, de riches marchands et de la laure de la Trinité-Saint-Serge. Malgré de nombreuses épreuves et tentations des démons, il fit construire trois vastes églises et un grand nombre de cellules (1616). N’ayant entrepris cette œuvre sainte qu’à deux, le saint assuma longtemps de nombreuses tâches, parmi les plus humbles, tandis que la communauté s’agrandissait.

Un jour, un moine jaloux, Théodose, agressa le saint et le laissa comme mort dans la forêt. Diodore put tout de même regagner sa cellule et se présenta devant son agresseur qui, effrayé, se jeta à ses pieds en lui demandant pardon et en le suppliant de ne pas révéler aux frères son méfait. Incapable de rancune, le saint lui pardonna ; mais ce ne fut pas suffisant pour redresser Théodose. Il entreprit de dresser les novices contre le saint et, quelque temps plus tard, il s’enfuit du monastère avec dix-sept d’entre eux, en emportant la caisse de la communauté. Diodore ne leur porta pas rancune et resta indifférent à la perte financière ; il ne se souciait que de la perte des âmes de ces malheureux et priait ardemment pour eux. Dans toutes ces épreuves, il rendait grâce à Dieu et persévérait dans une extrême patience.

Le monastère prospérait grâce aux prières et aux enseignements inspirés de saint Diodore. A la veille d’un voyage pour les affaires du monastère, il rassembla ses disciples les plus proches, leur prédit sa fin prochaine, désigna son successeur et leur laissa ses dernières recommandations pour le salut des âmes. Il mourut en voyage, à Kargopol, le 27 novembre 1633. Ses reliques, transférées au monastère, ont accompli de nombreux miracles.

 

* Rare privilège, car selon la tradition slave, on a coutume de recevoir le Grand Habit à la fin de sa vie, après avoir été longuement éprouvé.

 

 

 

 
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