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27 mai
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Bède le Vénérable

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Bède le Vénérable

 

 

Ce saint anglais est né vers 672 à Wearmouth dans le Northamberland. Orphelin à sept ans quand, on le confie à saint Benoît Biscop (cf. 12 janv.), abbé du monastère local où il fut éduqué. Le petit Bède trouve là sa vraie famille. Saint Bède est considéré comme un des principaux érudits du haut Moyen Age. On disait de lui: ‘’C’est l’homme le plus savant de notre temps’’.

Quand il fut grand, l’abbé l’envoya fonder avec saint Ceolfrid (cf. 25 sept.), l’abbaye-sœur de Jarrow en Northumbrie. Il y demeura toute sa vie, réalisant en sa personne le modèle du moine bénédictin, partageant son temps entre le travail manuel (on dit de lui qu’il exerçait l’office de boulanger), l’étude et la prière. Bède n’est jamais sorti de son monastère anglais, tout occupé à méditer et à commenter les saintes Ecritures, à pratiquer avec soin l’observance régulière, à chanter chaque jour les louanges divines, trouvant son plaisir à apprendre, à enseigner et à écrire, jusqu’à sa mort.

A dix-neuf ans, il est ordonné diacre, six ans avant l’âge canonique. En 702, il reçoit la prêtrise.

Son œuvre, qu’il appelle lui-même une compilation d’extraits des anciens (la bibliothèque du monastère était d’une richesse étonnante pour un nouveau monastère) est considérable: œuvres exégétiques, historiques, liturgiques, poétiques. Il fut le premier historien de l’Angleterre, des origines à l’année 731, et nul historien de l’Europe ne peut s’en passer. Il introduisit la connaissance des Pères latins dans ce pays et fut le premier auteur à s’être servi de l’anglais dans ses écrits. Son œuvre lui valut le surnom de Vénérable. Son enseignement et la célébrité de ses écrits lui acquirent l’amitié des principaux personnages de son temps, qui encouragèrent des travaux qui profitaient à tant de personnes, et fut la source de réflexions théologiques, qui voyait dans les évènements de l’Ancien comme du Nouveau Testament, un chemin conduisant au Christ. Evoquant le premier Temple de Jérusalem, à la construction duquel prirent part des païens, en offrant les matériaux de prix et l’expérience de leurs maîtres, il a rappelé que les apôtres ont contribué à bâtir l’Eglise, qui a grandi ensuite grâce aux apports juifs, grecs et latins, puis grâce aux peuples comme les Celtes ou les Anglo-Saxons, comme il aimait à le souligner.

Rappelons que certaines œuvres de Bède, comme sa Grande Chronique,(*) dont la chronologie servit de base à un calendrier universel, ou son Histoire ecclésiastique des peuples angles, qui fit de lui le père de l’historiographie anglaise.

L’Eglise dont Bède fit le portrait, se caractérisait par sa catholicité, sa fidélité à la tradition et son ouverture au monde, mais aussi par ‘’sa recherche de l’unité dans la diversité…, par son apostolicité et sa romanité. C’est pourquoi Bède considéra-t-il capital de convaincre les diverses Eglises celtiques irlandaises et pictes de célébrer ensemble Pâques selon le calendrier romain’’. Bède fut aussi un ‘’maître de premier ordre en théologie liturgique’’. Ses homélies habituèrent ‘’les fidèles à célébrer dans la joie les mystères de la foi et de la vivre cohérente dans l’attente de leur dévoilement final avec le retour du Seigneur… Grâce à un travail théologique intégrant Bible, Liturgie et histoire’’. L’œuvre de Bède contient un message encore actuel pour les divers faciès de la vie chrétienne. ‘’Ainsi rappelle-t-il aux chercheurs leurs deux principaux devoirs, étudier les merveilles de la Parole, de manière à les rendre attrayantes aux fidèles, et puis exposer les vérités dogmatiques hors de toute complication hérétique, en s’en tenant à la simplicité qui est la vertu des petits et des humbles, auxquels il plaît à Dieu de révéler les mystères du Royaume’’.

Selon l’enseignement de Bède, les pasteurs ‘’doivent se consacrer avant tout à la prédication, qui ne doit pas se limiter aux sermons, mais recourir à la vie des saints et aux images religieuses, aux processions et aux pèlerinages. Les personnes consacrées doivent s’occuper de l’apostolat, en collaborant à l’action pastorale des évêques en faveur des jeunes communautés et en s’engageant dans l’évangélisation’’.

Pour le saint érudit, le Christ attend ‘’une Eglise active… qui défriche de nouveaux terrains de culture…, qui insère l’Evangile dans le tissu social et dans les institutions culturelles’’. Il encourageait aussi ‘’les laïcs à l’assiduité dans la formation religieuse’’ et leur expliquait ‘’comment prier de manière constante… en faisant de leurs actions une offrande spirituelle en union avec le Christ’’.

L’œuvre de Bède le Vénérable, docteur de l’Eglise, contribua fortement à la construction de l’Europe chrétienne.

Ce savant anglais fut l’un des rares à s’intéresser à l’astronomie, à une époque où ce n’était pas en vogue. Il s’aperçut l’un des premiers de l’anticipation de l’équinoxe, sur le temps que le concile de Nicée avait fixé, en 325, pour la célébration de la fête de Pâques, et proposa, pour y remédier, une correction assez semblable à celle du calendrier Grégorien.

Sa mort, en 735, fut humble et tranquille comme toute sa vie. La veille, il dictait encore, assis sur son lit, une traduction anglaise de l’Evangile selon saint Jean.

 

* La Chronique de Bède, qui a dans l’ensemble, certains rapports avec celle de Grégoire de Tours (cf. 17 nov.), est intéressante pour l’histoire de la civilisation et des Lettres.
Source : Composée d’après Internet

 

 

 
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