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20 mai
Vladyko Joan
Thalalée du Liban

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Thalalée (Thallélaios) du Liban et ses Compagnons

 

 

Saint Thalalée était issu d’une famille chrétienne de la Phénicie du Liban; son père était, dit-on, évêque de la région. Instruit dans la crainte de Dieu et l’amour de la vertu, et mû de tendre compassion envers les hommes souffrants, il avait appris l’art médical et l’exerçait depuis sa jeunesse, gratuitement envers les malades de toute condition.(1) Il allait lui-même recueillir les impotents et, les portant sur ses épaules, il les ramenait dans la demeure familiale qu’il avait transformée en un asile, où il prenait soin d’eux avec amour. Il ne faisait aucune différence entre chrétiens et païens, et ne demandait, pour tout salaire à ces derniers, que de croire en Jésus Christ, le seul Médecin des âmes et des corps.

Sous le règne de Numérien (283-284), alors qu’il n’avait encore que dix-huit ans, ayant reçu du Seigneur la même grâce que celle accordée aux Apôtres, Thalalée parcourait villes et villages et proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, en guérissant les malades, en purifiant les lépreux, et en expulsant les démons par le signe de la vivifiante Croix.

Parvenu à la ville d’Aegeae, sur le littoral, il convertit un grand nombre de païens. A la suite d’une dénonciation, il fut arrêté par les soldats, alors qu’il se trouvait caché dans le tronc d’un olivier, et ramené à Aegeae pour y comparaître devant le tribunal du gouverneur Théodore. Comme le Saint répondait avec audace aux questions du gouverneur, celui-ci ordonna de lui percer les chevilles, puis d’y passer une corde et de le suspendre la tête en bas. Mais, soudain aveuglés par une puissance divine, les soldats percèrent et suspendirent à sa place un morceau de bois. Furieux et croyant qu’ils se moquaient de lui, Théodore les fit châtier et donna l’ordre de fustiger Thalalée. Cependant le saint martyr restait inébranlable sous les coups, comme s’il ne ressentait aucun mal, tant son amour de Dieu l’élevait au-dessus des souffrances corporelles.

Changeant alors de tactique, le magistrat lui demanda s’il guérissait les malades au moyen d’artifices magiques ou par la puissance des dieux. Prenant à témoin ceux qui avaient profité de ses bienfaits, Thalalée répondit que seul le Nom du Christ et la puissance de la Croix peuvent guérir tous les maux, car le Fils de Dieu, par compassion pour notre nature, est venu parmi nous et s’est fait homme afin de nous délivrer de la mort et de la corruption, et, au moment de monter au ciel, Il a transmis cette grâce à Ses Apôtres et à leurs successeurs. Constatant que le peuple écoutait avec plaisir les paroles du Saint, Théodore se précipita sur lui avec fureur, mais ses bras furent soudain paralysés. Loin d’être attendri par ce châtiment, il livra Thalalée à d’horribles tortures. Réconforté par le Christ, présent en lui invisiblement, le Saint endura avec joie les ongles de fer et les flammes, clamant qu’il préférait mourir en gardant la piété, plutôt que d’acheter une vie périssable au prix de l’apostasie, et qu’il estimait de son devoir de sacrifier sa vie pour Celui qui a offert la sienne pour notre salut.

On l’abandonna alors sur une barque en pleine mer, mais dès que Thalalée éleva sa prière, la mer se calma et il fut conduit tranquillement jusqu’au rivage. Aussitôt saisi par les soldats, il fut ramené à Aegeae et traîné de nouveau au tribunal, où s’était rassemblée une grande foule. Les médecins de la ville, jaloux de ses succès, poussaient le gouverneur à en finir au plus vite, si bien que celui-ci ordonna de le clouer sur une planche et de lui verser sur le corps du goudron brûlant, puis de le livrer au bûcher. D’abord ému et transpirant, comme un athlète qui mesure ses forces avant le combat, mais aussitôt raffermi par la grâce de Dieu, Thalalée proclama qu’il comptait les tortures comme une joie et un titre de gloire. Il fut alors jeté aux lions, mais les fauves vinrent jouer autour de lui en frétillant de la queue. Finalement, comme les supplices ne tournaient qu’à un surcroît de trophées pour le Saint, Théodore le fit décapiter.(2)

Mais cette fin glorieuse amena d’autres assistants à la foi: outre le soldat Alexandre et le porteur de bois Astère, qui, convertis lors du premier interrogatoire du saint, furent aussitôt décapités; le maître de Thalalée en l’art médical et d’autres citoyens: Stéronas, Philegrios, Timothée, Théodulie, Macaria et bien d’autres se convertirent et témoignèrent vaillamment de leur foi.

 

1. C’est pourquoi il est vénéré parmi les saints Anargyres.
2. On raconte qu’une plante poussa sur le lieu de son exécution, laquelle avait la propriété de guérir toutes sortes de maladies, continuant ainsi, après la mort, l’œuvre du Saint.

 

Troparion t.4

 

Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

 

Troparion t.1

 

Ayant mené ton combat de martyr, * tu fis échec à l’erreur des idoles * par ta lutte généreuse, Thalalée, * et tu devins un trésor de miracles, * toi qui accordes gratuitement la guérison * à ceux qui accourent vers toi et te chantent : * Gloire à celui qui t’a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t’a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut. 

 

Kondakion t.3

 

Toi qui supportas les peines des martyrs, * du Roi de gloire tu t’es montré un soldat excellent ; * par les tourments dont tu fus châtié, * tu as foulé aux pieds l’orgueil des idolâtres ; * c’est pourquoi nous célébrons, Thalalée, * par des cantiques ta mémoire sacrée.

 

 

 

 
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