Théodore Trichinas [au-cilice-de-crin]
Saint Théodore était issu d’une riche et pieuse famille de Constantonople. Attiré depuis son enfance par la vie angélique, il devint moine dans un des monastères de la capitale, appelé par la suite Monastère-du-Trichinas.
Il s’adonna à une sévère ascèse, revêtu en tout temps d’une seule tunique de crin, qui lui valut son surnom de « Trichinas ». Ces valeureux combats pour la vertu et sa persévérance dans la prière lui permirent de remporter la victoire contre les embûches des démons, et il acquit en abondance la grâce du Saint-Esprit, de sorte qu’après son bienheureux repos (vers 400), il s’écoula de son tombeau un baume à l’odeur céleste, qui guérissait un grand nombre de maladies de l’âme et du corps.
Troparion t.8
En toi, vénérable Père, la divine image se reflète exactement ; * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s’occuper plutôt de l’âme, qui vit jusqu’en la mort et par-delà ; * c’est ainsi que ton esprit se réjouit, * saint Théodore, avec les Anges dans le ciel.
Kondakion t.4
Admirable fut la vie que tu menas, * vénérable Théodore, Père saint, * toi qui préféras ton cilice de crin * à tout royal trésor ici-bas ; * et c’est pourquoi tu as reçu * la tunique lumineuse du ciel, * où sans cesse tu intercèdes pour nous.
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